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28 octobre : San Juan de Ortega → Burgos

C’est dans le calme d’une nuit clairement étoilée et sous la bienveillance de la lune que le groupe se réveille pour rejoindre le petit déjeuner... au distributeur de boissons.

Rassasiés par ce petit déjeuner frugal, le groupe reprend sa route en direction de Burgos à 8h30 après des Laudes bien fraîches au pied de l’église de San Juan de Ortega.

La première marche nous permet de découvrir le lever du soleil ; des éoliennes nous accompagnent au loin de chaque côté.

C’est à travers champs et bois que nous arrivons à Ages où nous profitons d’une courte halte. Nous voyons la belle église du village et son nid de cigognes sur le clocher.

Après avoir longé la route jusqu’à Atapuerca, nous grimpons vers l’église pour y découvrir un magnifique panorama. Celui-ci, un des plus beaux du pèlerinage, nous inspire grandement dans notre Lectio.

Une pause photos et un bon repas nous redonnent des forces pour continuer le parcours.

Ciel bleu et vent frais nous soutiennent le long d’une zone militaire puis nous débouchons sur la terre de Castille dont les arbres secs et les nombreux cailloux nous indiquent la direction.

Au col de Magdalena, nous contemplons la ville de Burgos et le paysage à perte de vue. Nous serpentons dans la descente de plus de 2km, sous un soleil éblouissant et chaleureux.

Le bus nous attend au loin pour nous mener à Burgos. Nous le rejoignons en entonnant plusieurs chants en chœur.

Patrice B. et Herve

Cantique des Cantiques : L’arrière-saison dorée (l’épilogue)

Pose-moi sur ton cœur
LE CHOEUR
5 Quelle est cette inconnue qui monte du désert,
cette épouse appuyée sur son époux très cher ?
LUI
Sous l’antique pommier, c’est moi qui te réveille,
là même où te conçut celle qui t’enfanta.
6 Pose-moi sur ton cœur comme un sceau sans pareil,
grave-moi pour toujours comme un sceau sur ton bras !
Oui, l’amour est si fort qu’il résiste à la mort ;
son ardeur inflexible a son ombre aux Enfers.
Ses éclairs, ses flambées, fusent en traits de feu,
flamme et fulguration, c’est l’incendie de Dieu !
7 Toutes les grandes eaux des fleuves et des mers
ne pourront submerger ni éteindre l’amour !
Qui voudrait pour l’amour payer un certain prix
ne pourrait mériter qu’un immense mépris !

Nous ne résistons pas à vous envoyer un dernier compte-rendu de notre pèlerinage, car même si nous sommes de retour à Marly, notre pèlerinage n’est pas fini...

Pour cette année nous avons atteint Burgos, ville superbe avec de beaux bâtiments rénovés. Nous n’en n’avons eu hélas qu’un aperçu, notre temps étant toujours compté.

Nous vous mettons ici quelques photos de cette très belle cité. Nous avons célébré les Vêpres et la messe dans une des chapelles de la cathédrale, alors qu’il y avait une messe avec l’Evêque, chœur et grandes orgues dans la cathédrale même. C’était beau et très impressionnant.

Notre soirée s’est terminée par un repas festif à deux pas de la cathédrale. Le lendemain matin, départ vers Marly ; voyage sans problème par un temps radieux, nous aurions bien continué le chemin à pieds...

Tout le monde est bien rentré en forme au bercail, il n’y a eu que des petits bobos sans importance. Notre corps, notre cœur et notre esprit ont, grâce à Dieu pris des forces pour continuer le chemin, Ultreïa !

Dominique et Véronique


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